N69. La Mère de Panthéra (Panthéra 3)

Pierre-Alexis Orloff
Noire 69. La Mère de Panthera
ISBN-13: 978-1-61227-348-8
248 pages
Introduction de Jean-Marc Lofficier & Jean-Luc Rivera

illustration Christine Clavel

La nymphe Erynia, qui s'était introduite dans la propriété en même temps que Carlier, était agenouillée près d'une femme quasi nue, étendue sur le carrelage, en laquelle il fallut quelques secondes à l'inspecteur pour reconnaître la bonne de la maison. Couverte de plaies et de bleus, Mireille Michaut était inconsciente, et la compresse humide dont Erynia lui tamponnait le front et les joues ne semblait pas pouvoir la ranimer.
"Appelez une ambulance, lanca la nymphe en apercevant le nouveau venu. Elle est dans un sale état. Mais, au moins, elle est vivante, elle."

La scène d'horreur qui s'est jouée aux Peupliers, et durant laquelle ont trouvé la mort le farfadet Dorilien et le photographe Jean-Marie Ducos, n'a laissé indemne aucun de ses protagonistes. Panthéra, gravement blessée, s'est enfuie dans la nuit, laissant l'inspecteur Carlier, la nymphe Erynia, le journaliste Francois Renouard et le jeune Percival Arlington choqués, en proie à leurs cas de conscience respectifs.

Marcel Duchard, quant à lui, apprend sous quelle identité se présente celle qui semble lui avoir déclaré une guerre sans merci. Tout en organisant sa propre disparition, devenue nécessaire après les frasques de son employé Faustus, il va s'attacher à percer le mystère qui entoure la mère de Panthéra.

Pierre-Alexis Orloff est un être presque aussi mystérieux que les personnages qu'il invente. Passioné de cinéma et de littérature populaire, il a habité Los Angeles puis Shangaï. On estime désormais qu'il fait la navette entre Londres et le Vermont mais rien n'est moins sûr. Panthéra est sa première oeuvre publiée.

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Ils ont écrit...

Récit totalement irracontable d'ailleurs, qui mélange allégrement les genres policier, fantastique, et fantasy, le tout avec une bonne dose d'humour, ce qui donne un roman-feuilleton à la fois passionnant et déconcertant. Fantasio

Dans la grande tradition des romans feuilletons, épicé d’un zeste de fantasy, La Mère de Panthéra s’avère d’une lecture toujours agréable, d’un rythme savamment dosé, et avec ce qu’il faut de rebondissements pour maintenir l’intérêt du lecteur. Wagoo

Comme dans les épisodes précédent, c’est bien écrit et ça coule tout seul, sans aspérités.  Delices & Daubes